Une balle perdue

D'abord, une petite préso
Ici seront relatés les aventures de Max lors de son dernier contrat.
Les faits se passent en Amérique, XIXe.
Le but étant d'amener de façon logique d'une situation "ordinaire" le héros dans un cas de figure "extraordinaire" menée par une réflexion en filigrane (qui n'apparaîtra qu'au bout d'un moment )
Certains diront que ça nuit au suspense, mais j'ai quand même envie d'essayer, pour faire un petit commentaire dessus n'hésitez pas.

Un contrat original

Une lumière. C'est ce qui réveillait Max, chaque matin. Non pas le soleil, mais une intense lumière rouge qui fusait dans sa tête. 5 ans déja, et dès la première année il s'y était habitué. En homme pragmatique, il avait décidé de consacrer ce système, sixième sens animal ou mutation monstrueuse, ce système fonctionnait toujours dans ses intérêts, et l'avait déja sauvé d'un détrousseur, lors d'une mission solitaire au Kamchakta.

Malgré son flegme apparent, il fut supris d'entendre son téléphone sonner alors qu'il était en pleine rue. Ce téléphone appartenait à sa femme, morte dans une fusillade dix ans plus tôt, consacrant la carrière de son mari. Il l'avait gardé en souvenir, et le portait comme un talisman.

_ Max B****?? interrogea la voix, indiscernable. était-ce un homme ou une femme?
_ Qui êtes vous??
_ Me voyez vous?
_ …
_ Quel est votre numéro de Carte Bleue?
_ 4486019126 répondit Max. Il connaissait son numéro de Carte bleue pour ses nombreux achats, et profita de ce moment pour essayer de leurrer son adversaire. Etait-il seulement adversaire?? Il allait vérifier les retraits de cette carte, de ceci il était sur.

Cependant, la voix avait raccroché. Qui? Max allait mener son enquête.
Mais pour le moment, il devait se rendre chez son employeur, la lumière qui éclairait ses pas.

Le mendiant

Ses pas surs le portèrent chez son employeur du moment.
Mais arrivée à la porte, ses mains hésitèrent. Pourquoi? Cependant, la main qui s'était levée pour prendre la poignée était tombée sur son arme. Il la saisi et fit le tour de l'habitation. Evitant soigneusement les bris de verre qui parsemaient la maison autour des fenêtres, il se décida à y entrer, non sans précaution.
La macabre scène, à l'intéreur, aurait pu faire chavirer le coeur de bien des hommes, mais pas le sien.
Un homme trônait au centre de la pièce, pendu. Autour de lui, des hommes bien habillés, portant des impacts de balles sanglants, s'étaient effondrés, leurs mains crispés sur leurs armes. Le pendu n'était habillé que de loques. Une porte dérobée était ouverte, et des chaises avaient été déplacées jusque devant le triste trophé, à en juger par l'état du parquet.
Après avoir exploré la maison, il se rendit compte que seuls restaient ces cadavres. Où était son employeur??

Le cadavre du mendiant, cependant, retint son attention. Pourquoi cette parodie de jugement?? Qui était-il??
Malgré l'apparence miteuse du bonhomme, il se lança dans une fouille en règle.
Vingt minutes après, il mis la main sur un papier rédigé à la hate, glissé dans une doublure.

"Le violoncelle chante plus vite que la cigalle ne le retient.
Hate toi car l'orage en ton coeur s'épaissit.
Si tu cherche un abri, commence par la fin.
Par la mer il vient, mais sur terre il aboutit"

Etrange… Jamais Max n'avait vu si belles rimes sur si modeste homme.
En rangeant le papier dans sa poche, Max, en homme pragmatique, se dit qu'il a au moins été payé.

L'assassinat

Il sortit de la maison, et, retourné, il vit un cadavre. Avec horreur, il constata qu'il n'avait plus d'yeux… Perché sur un arbre de telle sorte qu'on ne puisse le voir qu'en sortant de ce coté, il respirait une odeur sataniste. Qui sait quel macabre rituel s'était déroulé dans cette habitation? Règlement de compte? Max doutait. Une fois hors de la propriété, il vit cette voiture. Il n'y avait pas prêté attention, mais il en était maintenant sur… C'était la porsche noire qui l'avait suivi à l'aller. Etrange… En y regardant plus près, il vit qu'elle n'avait pas de phares… Pourtant seul un examen attentif permettait de s'en rendre compte.
Cependant, la plaque n'était pas apparente, aussi il se décida à rendrer chez lui.
Mais à peine rentré dans sa voiture, un passant fit feu sur lui!!!
Immédiatement il, courut vers une allée sombre… Max, indemne, le poursuivit… Pour constater que l'inconnu s'était mutilé les yeux avant de se suicider. Rien ne permettait de l'identifier.

Ainsi, sa vie était en jeu… Il devait démanteler ce réseau.
Mais existait-il seulement?

La traque

Il devait se protéger… Il avait nombre de planques, et se décida pour la plus sur d'entre elles. Il commencait à s'arrêter, quand soudain la lumière rouge revint… Brillante comme jamais, il devint aveugle quelques secondes, suffisament pour percuter à vitesse réduite un arbre, alors que sa voiture était dans le fossé.
Lorsque sa vue lui fut réattribué, il constata l'inutilité du véhicule. Il n'avait d'autre choix que d'aller dans ce refuge si étrange…
Au loin, une voiture noire se profilait…
Un rapide coup d'oeil au fossé et Max constata que la sienne était parfaitement invisible grace à la végétation. Sans hésitation, il pousse la porte de l'auberge des trois plumes…

L'auberge

Je décidai de relater dans ce journal les faits qui m'aparaissent liés, puisque dans cette affaire je n'y vois guère, je ne peux me passer d'aucune lumière, même de la plus contestable…

Des hommes, des femmes. Encore autant de défenseurs de leur propre personne… Sont ils contre moi? Ils ont l'air de l'être, mais ils ne me regardent pas…
Enfin, le patron daigne m'accorder son attention…Il faut que je me cache… Peut-etre une chambre me donnera ce confort qui me fuit?

Une chambre, s'il vous plaît. A l'ombre si possible

Ce bonhomme a l'air étrange… son regard est fuyant, même s'il fixe mon argent… Qui es-tu? Qu'es-tu?
Je dois maintenant monter dans ma chambre, je ne peux plus les voir, il faut que je sortes. Je m'allonge à même le sol, et m'endors instantanément.

Un oeil… une spirale… Aveuglante… le soleil… brule… la ville… Néron triomphe!!! César rencontre brutus… son poignard est lancé… Il me transperce le bras!!! Et je suis aveuglé de rouge…

J'étouffe un cri de douleur et de colère… le poignard est profondément planté, et le sang ruisselle abondament… je tente de l'extraire… mais… ça n'est pas mon bras!!
L'homme qui est mort a du mourir a ma place, dans sa main se tient une arme à silencieux. Se trouvent également des couteaux lancés par une main experte…
Qui a cherché à me tuer? Deux tentatives avortées l'une dans l'autre??

Sur le cadavre du tueur, un poème…encore un!

Citation :

I can see what you see not
Vision milky and eyes rot
When you turn they will be gone
Whispering their hidding song
Then you see what cannot be
Shadow moves where light should be
Out of darkness out of mind…

Je dois partir