l'homme était grand, vêtu d'un impérméable noir, la démarche souple et élastique, l 'allure assurée du gars qui connait son métier. Il marchait sûrement, sachant où il allait, la tête baissée, les yeux apparement baissés et fixant le sol mais en réalité épiants le moindre mouvement. Il leva soudainement la tête puisi s'immobilisa devant un immeuble. C'était une vieille bâtisse assez délabrée, pas très haute, qui dégageait un relent âcre de chou moisi et d'urine qui prenait à la gorge dès que l'on passait à proximité. Tranquillement , l'homme sortit un papier de son impérméable, le déplia et compara l'adresse qui y était inscrite avec les restes d'écritures demeurant sur la porte. Son papier en comportait que ces mots:
48 avenue de la République
9e étage
Nettoyage complet
Il replia son apier lentement et lel remit dans sa poche. D'une autre poche de son impérméable qui semblait être sans fond, il tira une cigarette et un briquet. Il l'alluma lentement. C'était une tradition chez lui. Toujours fumer avant le boulot. Là c'était un gros morceau, pas question d'échouer. Lorque sa cigarette fut presuqe totalement consumée, il la jetta d"un jeste négligeant mais néamoins calculé sur le trottoir sale puis il l'écrasa méthodiquement du pied. Il rangea son briquet, frotta ses deux mains l'une contre l'autre et très calmement ouvrit la porte. Il examina tranquillement le hall moisi qui dégageait la mâme odeur âcre ajoutée à de forts relent s de drogues. Un tapis miteux composait le seul décor. Pas de papiers peints, ni de parquets, seulment de la peinture qui avait due être blanche un jour mais qui n'était à présent que taches et salissures. De m^me pour le carrelage à la couleru indéfinissable. Il y avait là un ascenseur douteux et un escalier bancal. L'homme s'engagea sans hésiter dans ce dernier tout en promenant un oeil calculateur autour de lui. Il testa de la main la solidité de la rampe et du en conclure qu'il ne valait mieux pas s'y appuyez car il gravit les marches le smains dans les poches.
A chaque étage il maraquait une pause, évaluait la situation puis se remettait en marche. Parvenu au palier entre le 8e et le 9e étage, il ralentit et finit tout doucement les dernières marches qui le séparait encore du 9e étage. Soudain,...